Genealuxie
Généalogiste

Genealuxie, généalogiste à Lyon (69)

P comme Physique


Au fil de nos recherches, nous éprouvons le besoin de trouver une description physique, un portrait, une photographie de ces ancêtres dont nous nous sentons de plus en plus proches en découvrant leur vie. 

Les registres matricules de nos aïeux masculins fournissent quelques informations avec des termes qui nous semblent surannés et bizarres, « front haut, bouche moyenne, menton rond». Mais grâce à la mention de leur taille, de la couleur des yeux et des cheveux, ils nous apparaissent plus vivants. Ainsi, dans notre famille de descendants d’Alsaciens, nous sommes tous relativement petits et bruns. Surprenant ? Non, le matricule de l’arrière-grand-père nous donne la réponse : il mesure 1,63m et a les « cheveux et sourcils bruns » et les «yeux châtains ».

 

La quête est beaucoup plus compliquée pour les femmes. Quelques pistes existent malgré tout: les passeports intérieurs ou pour l’étranger, les démêlés avec la justice, les hospitalisations. Quelques exemples lors de mes recherches.

 

Justiciables

En 1872 Marie B. est traquée par la police. Le procureur émet un mandat d’arrêt assez flou, qui inclut sa tenue vestimentaire. Elle reste introuvable, un second signalement est fourni. Elle sera arrêtée, jugée aux assises et envoyée au bagne. La description physique de sa fiche d'entrée est plus proche du second mandat que du premier. 

La même année Sophie B est écrouée à la prison Saint-Paul à Lyon. Son physique et ses vêtements sont soigneusement répertoriés. Multirécidiviste, Sophie sera envoyée au bagne dix-huit ans plus tard en 1890. La toise devait être réglée différemment puisqu’elle a grandi, mais la description reste conforme à la première.

 

Hospitalisées
Marie Célestine W. est placée d’office à l’hôpital du Vinatier à Bron en 1920. Son signalement est inscrit dans son dossier d’admission. Rien de tel pour Benoite C. en 1900. Seule indication: «marche difficilement ».

 

Photographies
Les cousins éloignés détiennent parfois les photographies qui nous échappent. J’ai ainsi mis un visage sur le nom de mon arrière-grand-mère Marie Crouzet (1871-1960), la seule de cette génération pour laquelle je n’avais rien. Je descends de l’un de ses fils, le cliché était conservé par sa petite sœur, la benjamine de la fratrie. Il a ensuite été transmis dans cette branche de cousins.

 

Et c’est sur le site Ancestry que j’ai trouvé la photographie de classe d’une cousine américaine Jeanette Truchard  (1937-2002).

 

Sources : Archives départementales du Rhône ; Ancestry ; Archives Nationales d’Outre-mer ; photographies personnelles. 


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